Donald Trump crée la polémique en liant le paracétamol à l’autisme

Donald Trump crée la polémique en liant le paracétamol à l’autisme

Aux États-Unis, Donald Trump a déclenché une vive controverse après avoir relié publiquement la consommation de paracétamol par les femmes enceintes à l’autisme chez les enfants. Cette déclaration est survenue peu avant son intervention à la tribune de l’ONU, et a rapidement enflammé le débat politique et médical.


Une déclaration qui choque la communauté scientifique

Le paracétamol, largement utilisé comme antidouleur et antipyrétique, est considéré comme sûr lorsqu’il est utilisé dans les doses recommandées. Pourtant, Donald Trump a affirmé que son usage pendant la grossesse pouvait avoir un lien direct avec le développement de troubles du spectre autistique chez l’enfant. Ces propos n’ont pas tardé à faire réagir les experts médicaux et les associations de santé publique.

Les réactions immédiates

  • De nombreuses sociétés savantes ont rappelé qu’aucune étude scientifique solide n’établit de lien de causalité entre paracétamol et autisme.
  • Les professionnels de santé craignent que ces déclarations ne sèment la confusion et n’incitent certaines femmes enceintes à éviter un médicament sûr pour gérer fièvres et douleurs.
  • Des associations de patients ont dénoncé une instrumentalisation politique d’un sujet de santé publique sensible.


Un contexte politique tendu

Ces propos interviennent dans un climat déjà polarisé autour des questions de santé publique et de confiance envers les institutions médicales. Les déclarations de Donald Trump sont perçues par ses opposants comme une nouvelle tentative de mobiliser une partie de l’opinion publique méfiante vis-à-vis du corps médical et des laboratoires pharmaceutiques.

Les conséquences possibles

Les experts redoutent que ces affirmations non fondées ne contribuent à :

  1. Accroître la désinformation médicale sur les réseaux sociaux.
  2. Encourager des pratiques dangereuses pendant la grossesse.
  3. Fragiliser encore davantage la confiance entre citoyens et autorités de santé.


La nécessité de clarifier le débat

Alors que les polémiques politiques s’enchaînent, les autorités sanitaires rappellent l’importance de ne pas céder à la peur. Le paracétamol reste recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour traiter la fièvre et la douleur chez la femme enceinte, à condition de respecter les posologies.

Les spécialistes appellent à privilégier les sources fiables et à se référer aux recommandations officielles plutôt qu’aux discours politiques. La santé publique, affirment-ils, ne peut être instrumentalisée sans conséquences graves pour la population.


Conclusion

La déclaration de Donald Trump liant le paracétamol à l’autisme illustre une nouvelle fois les tensions entre politique et science. Si ses propos ont trouvé un écho auprès de certains partisans méfiants envers le corps médical, ils ont aussi déclenché une vague de réactions indignées dans la communauté scientifique. Face à la désinformation, les experts insistent sur la nécessité de s’appuyer sur des données validées pour garantir la santé des femmes enceintes et des enfants à naître.

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Stephane Richard

Stephane Richard

Le 23/09/2025 à 22:00:00

5 min de lecture