

Simon Maneli
Lanceur de pétitionCombien de temps allons-nous encore accepter que la justice ferme les yeux pour les puissants, mais se montre impitoyable pour les faibles ?
Chaque jour, dans les prisons françaises, des milliers de citoyens ordinaires paient le prix fort.
Pendant ce temps, certains — parce qu’ils ont occupé les plus hautes fonctions de l’État — semblent échapper à toute véritable sanction.
21 jours.
C’est tout ce qu’a passé Nicolas Sarkozy derrière les barreaux.
Trois petites semaines… pendant que Lucie, elle, voyait son frère, un simple employé, rester 14 mois en détention provisoire pour un délit mineur.
Quatorze mois de souffrance, d’attente, de peur.
Quand elle a appris la nouvelle de la libération de l’ancien président, elle a pleuré :
« Je n’ai plus foi en la justice », a-t-elle dit.
Et comment lui donner tort ?
Une justice à deux vitesses : le peuple en paie le prix fort
Dans ce pays, la justice n’a plus la même valeur selon qui vous êtes.
Plus de 72 % des Français le pensent.
C’est un chiffre accablant, le miroir brisé de notre démocratie.
Quand un citoyen ordinaire purge 68 % de sa peine avant d’obtenir une libération conditionnelle, un condamné célèbre, lui, en fait parfois moins de 20 %.
Comment parler d’égalité devant la loi dans ces conditions ?
Chaque fois qu’un puissant s’en tire avec une peine allégée, c’est un peu plus de confiance qui s’effondre.
Et sans confiance, il n’y a plus de justice.
Les conséquences d’un système inéquitable
La Défenseure des droits elle-même l’a reconnu :
le taux de récidive est deux fois plus élevé chez ceux qui subissent une justice inéquitable.
Parce que quand on est humilié, brisé, oublié, on ne croit plus en rien.
Et quand la justice cesse d’être juste, c’est la société entière qui s’effondre.
Nous ne pouvons plus détourner le regard.
Notre silence cautionne ce système.
Mais notre voix, elle, peut le faire trembler.
Ce que nous demandons au Ministère de la Justice
Il est urgent d’agir.
Urgent de prouver que la loi n’est pas une arme réservée aux puissants.
Urgent de restaurer la confiance.
Nous demandons trois mesures simples, concrètes et réalisables :
1️⃣ Créer une commission indépendante chargée d’évaluer les remises de peine accordées aux personnalités publiques.
→ Fini les passe-droits, fini les décisions opaques. Chaque cas doit être examiné par un organe impartial, libre de toute pression politique.
2️⃣ Instaurer la transparence totale : toutes les décisions de libération anticipée doivent être publiques, accessibles et vérifiables.
→ Le peuple a le droit de savoir pourquoi un condamné célèbre bénéficie d’un traitement particulier.
3️⃣ Renforcer les moyens des juges d’application des peines, souvent submergés et sous pression.
→ Donner à la justice les moyens d’être juste, c’est lui donner la force de résister aux puissants.
Ce combat n’est pas politique. Il est moral.
C’est un cri du cœur pour la vérité, l’équité et la décence.
Lucie n’est pas seule.
Des milliers de familles comme la sienne voient un proche rester enfermé trop longtemps, pendant que d’autres, plus influents, retrouvent la liberté en quelques semaines.
“Pourquoi lui ? Pourquoi pas nous ?”
C’est à nous, citoyens, de leur répondre.
De dire assez.
De dire plus jamais.
De dire que la loi doit être la même pour tous.
Une fracture qui menace notre démocratie
Quand un ancien président sort après seulement 21 jours, ce n’est pas un détail judiciaire :
c’est un séisme moral.
Ce message envoyé à tout un peuple — « La loi, ce n’est pas pour tout le monde pareil » — détruit la foi dans nos institutions.
Il alimente la colère, la défiance et le désespoir.
Pendant que certains dorment sur des matelas au sol dans des prisons surpeuplées,
d’autres obtiennent des cellules individuelles, des procédures accélérées, et des sorties discrètes.
Deux poids, deux mesures.
Toujours les mêmes qui profitent du système.
La justice doit redevenir juste
Chaque remise de peine, chaque libération anticipée, chaque décision exceptionnelle doit être rendue publique.
Pourquoi cacher ce qui devrait être exemplaire ?
Ce n’est qu’en exposant les privilèges à la lumière qu’on pourra les faire disparaître.
Ce n’est qu’en exigeant des comptes qu’on pourra rétablir la confiance.
Le rôle des citoyens : notre voix, leur peur
Ne sous-estimez pas votre pouvoir.
Les puissants redoutent une chose : la mobilisation du peuple.
Parce qu’une voix isolée peut être ignorée…
Mais dix mille, cent mille, un million de voix — ça, ils ne peuvent plus l’ignorer.
Chaque signature compte.
Chaque nom ajouté ici est une pierre dans le mur d’une justice plus juste.
Un signal fort envoyé à ceux qui croient encore pouvoir contourner la loi.
Ensemble, faisons tomber le mur de l’injustice
Ce combat n’est pas celui d’un parti, mais d’un peuple.
Un peuple qui refuse les privilèges.
Un peuple qui croit encore en la République.
“Une démocratie sans justice égale n’est plus qu’une façade.
Et une justice sans égalité n’est plus qu’un simulacre.”
Nous devons agir maintenant.
Pas demain.
Pas après les prochaines élections.
Chaque jour qui passe sans réforme est un jour où les privilèges gagnent.
Et chaque signature ajoutée ici est un jour où le peuple reprend espoir.
✍️ Signez maintenant
Ne laissez pas les puissants écrire seuls les règles.
Signez cette pétition pour une justice transparente, indépendante et égale.
Pour Lucie. Pour son frère. Pour nous tous.
Parce qu’un jour, peut-être, grâce à notre mobilisation,
on pourra enfin dire :
“La justice a changé. Grâce à nous.”