PÉTITION

On bloque tout ! 18 septembre 2025

Image de la pétition

Auteur(s): Nicolas Mazzoleni

Imaginez une France où les voix des citoyens, des soignants, des enseignants et des jeunes sont ignorées. Une France où les sacrifices sont imposés aux plus fragiles, sans qu’aucune main ne soit tendue pour les écouter. Cette France, c’est celle que nous vivons aujourd’hui. Et si vous êtes ici, c’est sûrement parce que vous ressentez vous aussi ce profond sentiment d’injustice.



Le 18 septembre 2025, lors de l’acte 2 du mouvement “Bloquons tout”, quelque chose de rare s’est produit. Les syndicats, les étudiants, les soignants et les lycéens ont uni leurs forces. Ils sont descendus ensemble dans la rue. Ils ont bloqué des hôpitaux, des dépôts et des écoles. Ils ont voulu crier haut et fort leur colère face aux mesures d’austérité imposées par le gouvernement de François Bayrou. Et pourtant, malgré cette union historique, le pouvoir reste sourd.


Le gouvernement n’écoute pas. Il méprise cette mobilisation. Il refuse le dialogue. Voilà pourquoi nous avons décidé de lancer cette pétition. Parce que nous refusons que des milliers de voix soient étouffées. Parce que nous refusons que les citoyens, déjà durement éprouvés par la crise, soient encore une fois sacrifiés.


Je veux vous parler comme un parent. Comme quelqu’un qui était là, ce 18 septembre. J’ai marché aux côtés des enseignants. J’ai vu les soignants lever leurs pancartes avec des yeux fatigués mais une volonté intacte. J’ai vu des lycéens crier avec toute l’énergie de leur jeunesse. Et j’ai ressenti une émotion rare : nous étions différents, mais unis par le même sentiment d’abandon.


Nous n’étions pas seulement un cortège. Nous étions un peuple rassemblé par la douleur et par l’urgence.


Ce que nous demandons est simple. Ce que nous demandons est juste. Nous appelons à l’organisation d’une conférence nationale. Une rencontre où les syndicats, les associations et le gouvernement pourront enfin se parler. Pas pour s’opposer, mais pour redéfinir ensemble une politique budgétaire équitable. Pour que les sacrifices cessent de peser toujours sur les mêmes épaules. Pour que la santé, l’éducation et l’avenir des jeunes ne soient plus bradés au nom de l’austérité.


Parce qu’un pays qui n’écoute pas ses soignants court à sa perte.


Parce qu’un pays qui étouffe ses étudiants et ses lycéens prépare une génération brisée.


Parce qu’un pays qui méprise ses enseignants oublie que ce sont eux qui construisent demain.


Chaque jour qui passe sans dialogue creuse un fossé dangereux entre les gouvernants et les citoyens. Chaque jour d’inaction renforce la colère, la méfiance et le désespoir. Et c’est ce fossé qui menace aujourd’hui de fracturer notre société.


Mais nous avons encore le pouvoir d’agir. Le pouvoir de nous lever et de dire : ça suffit.


Je vous demande de penser à un hôpital près de chez vous. À ses couloirs saturés. Aux infirmières qui courent sans relâche. Aux patients qui attendent des heures pour être soignés. C’est ça, la réalité des mesures d’austérité.


Je vous demande de penser à une salle de classe. Aux professeurs qui se battent pour enseigner à 35 élèves entassés, faute de moyens. Aux jeunes qui rentrent chez eux le ventre vide parce que même la cantine devient trop chère. C’est ça, l’injustice que nous dénonçons.


Et je vous demande de penser à ces jeunes qui, au lieu de croire en l’avenir, descendent déjà dans la rue pour crier leur colère. Parce qu’ils sentent que personne ne les entend. Parce qu’ils savent que demain leur sera volé si rien ne change.


Nous n’avons plus le luxe d’attendre.


Cette pétition est un cri. Un cri contre le mépris. Un cri contre l’oubli. Un cri contre l’austérité imposée aux plus fragiles. Et ce cri, il ne pourra être entendu que si nous sommes nombreux à le porter.


Signer cette pétition, ce n’est pas un geste symbolique. C’est un acte concret. C’est la preuve que nous refusons le silence. C’est la preuve que nous exigeons un dialogue. C’est la preuve que nous croyons encore qu’une autre voie est possible.


Sans ce dialogue national, nous allons droit dans le mur.


Avec ce dialogue, nous avons une chance de reconstruire ensemble un avenir équitable.


Vous pourriez penser que votre signature ne changera pas les choses. Mais imaginez un instant que des dizaines de milliers de citoyens comme vous décident de s’engager. Imaginez ce message clair envoyé à l’Assemblée nationale. Imaginez ce signal fort qui dit : le peuple veut être entendu.


Nous ne pouvons plus laisser quelques décideurs imposer dans le silence des mesures qui détruisent nos vies. Nous ne pouvons plus accepter que la colère de millions de Français soit balayée d’un revers de main.


Nous devons montrer à ceux qui nous gouvernent que nous sommes unis. Que nous ne lâcherons rien. Que nous exigeons des réponses.


Lorsque je repense à ce 18 septembre, je n’oublie pas les visages que j’ai vus. Une enseignante m’a confié qu’elle ne parvenait plus à donner toute son énergie à ses élèves tant elle se sentait épuisée. Un infirmier m’a dit qu’il craignait de commettre une erreur dramatique à force de travailler sans pause. Une lycéenne a pleuré en me disant qu’elle avait peur pour son avenir. Ce sont ces voix que nous devons porter aujourd’hui.


Chaque signature compte. Chaque voix compte. Chaque engagement compte.


Ce que nous demandons à l’Assemblée nationale n’est pas une faveur. Ce n’est pas un caprice. C’est une exigence démocratique. Le dialogue social est un pilier de notre République. Quand il disparaît, c’est la démocratie elle-même qui vacille.


Refuser le dialogue, c’est refuser le peuple.


Accepter ce dialogue, c’est redonner espoir.


Alors aujourd’hui, je vous demande de faire ce geste. De signer cette pétition. Pour vous. Pour vos proches. Pour vos enfants. Pour ceux qui soignent, qui enseignent, qui étudient, qui travaillent chaque jour à faire vivre ce pays.


N’attendez pas que la colère explose encore davantage. N’attendez pas que le fossé devienne un abîme. N’attendez pas que l’injustice devienne irréversible.


C’est maintenant que nous devons agir.


En signant, vous envoyez un message clair : nous exigeons que l’Assemblée nationale organise une conférence nationale. Nous exigeons que syndicats, associations et gouvernement se mettent autour de la table. Nous exigeons que les décisions budgétaires soient repensées dans l’équité et la justice.


Je sais que beaucoup d’entre vous se sentent impuissants. Mais l’impuissance n’est qu’une illusion. Ensemble, nous avons une force immense. Et cette force, c’est celle que nous devons montrer aujourd’hui.


Nous ne voulons pas d’un pays où le peuple n’a plus de voix.


Nous voulons d’un pays où le peuple est écouté.


Je vous invite à rejoindre ce combat. À transformer votre indignation en action. À transformer vos larmes, vos colères, vos peurs en une force collective. Parce que seul un peuple uni peut contraindre le pouvoir à écouter.


Ne sous-estimez jamais l’impact d’une signature. C’est une étincelle. Et des milliers d’étincelles peuvent rallumer la flamme de l’espoir.


Aujourd’hui, nous sommes à un tournant. Deux chemins s’offrent à nous. Celui du silence et de la résignation. Ou celui de l’action et du courage. Le premier mène à plus de souffrance. Le second peut ouvrir la voie à une société plus juste.


Quel chemin choisissez-vous ?


Je vous demande du fond du cœur de choisir celui de l’action. De choisir la dignité. De choisir la justice. De signer cette pétition.


Faites-le maintenant. Pas demain. Pas plus tard. Maintenant. Parce que chaque minute compte. Parce que chaque retard est une victoire pour ceux qui veulent continuer à nous ignorer.


Nous avons besoin de vous. La démocratie a besoin de vous. Les soignants, les enseignants, les étudiants, les lycéens, tous ceux qui se battent au quotidien ont besoin de vous.


Votre signature est une arme pacifique. Une arme qui peut obliger nos représentants à entendre enfin la voix du peuple.


Alors signez. Et partagez. Pour que ce cri ne s’éteigne pas. Pour que ce cri devienne un appel irrésistible. Pour que ce cri oblige l’Assemblée nationale à agir.


Je vous remercie. Vous êtes la preuve vivante que l’espoir existe encore. Que la France ne se résigne pas. Que la voix des citoyens peut encore faire trembler les murs de l’indifférence.


Signez maintenant. Et ensemble, redonnons au dialogue social la place qu’il mérite.

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